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Archibald EMOREJ


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La Dette c’est la Guerre.

Archibald EMOREJ
« Je lis en ce moment, entre autres, Clausewitz, De la guerre. Bizarre façon de philosopher, mais excellente quant au fond. À la question de savoir s’il faut parler d’art ou de science militaire, la réponse est que c’est au commerce que la guerre ressemble le plus. La bataille est à la guerre ce que le paiement est au commerce, même si, rare dans la réalité, on a besoin d’y recourir que rarement, tout cependant y tend et, à la fin, il faut bien qu’il ait lieu et c’est lui qui décide. » - Lettre d’Engels à Marx, 7 janvier 1858. Conséquence de l’Usure : À Poil ! La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens expliquait Clausewitz dans son livre De la Guerre. Le commerce, lorsqu’il a supplanté la politique, l’a phagocyté, noyauté, digéré, et finalement contrôle totalement cet ersatz de (...) Lire la suite »
Austérité et solidarité

Archibald EMOREJ
Sur qui pèsent l’austérité /solidarité ? Tout l’effort de guerre repose, comme toujours, sur la classe travailleuse. Une guerre économique que le monde réel livre au monde fictif de la finance. Monde fictif basé sur l’intérêt, sur l’agio, sur la rente, création de valeurs abstraites, dont le poids et la charge sont à la bonne discrétion des détenteurs d’un capital, du Capital. Et même s’ils n’ont dans la réalité qu’un capital numérique, tout aussi abstrait, le pouvoir absolu des banques, tout comme une tyrannie produit ses propres lois et légitime son illégalité, leur permet de reproduire à l’infini les formes et la quantité d’un Capital inexistant ainsi que les mécanismes d’oppression et d’acceptation de cette oppression. Rien de neuf. Les forces du Capital obligent les gouvernements à la solidarité. Les (...) Lire la suite »
  
Piste de réflexion et de travail pour les camarades, et les autres, sur la Guerre annoncée en Libye.
Archibald EMOREJ
La nuit a dû être chaude dans les cafés prestigieux du boulevard Saint Germain. C'est la guerre, enfin, et Glucksmann et Bernard-Henri Levy, habitués déjà à chauffer les peuples aux côtés des Contras, les tueurs et les violeurs, avec Reagan et Videla, contre le Nicaragua Sandiniste, habitués déjà à se battre contre le même Kadhafi pendant l'expédition mitterandiste au Tchad, habitués déjà en Bosnie, en Croatie, en Géorgie, en Afghanistan, etc, etc, donc très habitués à légaliser l'envoi de tonnes de bombes démocratiques sur les peuples, ces gens-là fêtent autour d'une bonne coupe de champagne leur droit onusien à une nouvelle expédition. La nuit a dû être chaude dans les palais princiers d'Arabie Saoudite. C'est la guerre, enfin, la révolte au Bahreïn écrasée par leurs troupes, la fructueuse diplomatie a placé (...) Lire la suite »
Horizon Colombie (IV)
Témoignages des victimes et des acteurs du conflit en Colombie. Décembre 2008 - Janvier 2009

Archibald EMOREJ
État de Norte Santander, Cúcuta, frontière avec le Venezuela. Don Reynaldo, ses enfants, ses anciens. Don Reynaldo est le fondateur de la fondation Albergue de paso para desplazados y población vulnerable el Buen Jesus. Le titre, un peu long, a l'avantage d'éclaircir les motivations du bonhomme quant à son implication sociale dans le quartier. Les populations vulnérables en question sont les anciens en situation d'extrême pauvreté et les enfants abandonnés. Cúcuta détient le triste record du taux le plus élevé de séropositifs et porteurs du virus VIH en Colombie. Nous sommes assis avec don Reynaldo à son petit bureau, dans la cour de la maison qu'il loue dans un quartier populaire de la ville. Derrière, les enfants préparent des décorations pour noël, des petits sacs faits de tissus récupérés et (...) Lire la suite »
Principe de contre-violence face aux acteurs du fléau capitaliste, expliqué du point de vue révolutionnaire.

Archibald EMOREJ
« Dans les rangs populaires, rien de semblable. Là on se bat pour une idée. Là on ne trouve que des volontaires, et leur mobile est l'enthousiasme, non la peur. Supérieurs à l'adversaire par le dévouement, ils le sont bien plus encore par l'intelligence. Ils l'emportent sur lui dans l'ordre moral et même physique, par la conviction, la vigueur, la fertilité des ressources, la vivacité de corps et d'esprit, ils ont la tête et le cœur. Nulle troupe au monde n'égale ces hommes d'élite. » Auguste Blanqui. Instructions pour une prise d'armes [ précisions du webmestre du Grand Soir à destination d'Alliot-Marie : la bombe atomique est cachée chez le webmestre, dans le placard sous l'évier. ] La défaite d'Israël (le retrait de ses troupes de Gaza) est une victoire pour les guérilleros du Hamas. Une victoire (...)Lire la suite »
Niveau de Lutte face à la Guerre Spectaculaire.

Archibald EMOREJ
« Le spectacle n’est pas un ensemble d’images mais un rapport social entre des personnes médiatisées par des images. » « L’organisation révolutionnaire ne peut être que la critique unitaire de la société, c’est-à-dire une critique qui ne pactise avec aucune forme de pouvoir séparé, en aucun point du monde, et une critique prononcée globalement contre tous les aspects de la vie sociale aliénée. Dans la lutte de l’organisation révolutionnaire contre la société de classes, les armes ne sont pas autre chose que l’essence des combattants mêmes : l’organisation révolutionnaire ne peut reproduire en elle les conditions de scission et de hiérarchie qui sont celles de la société dominante. » GUY DEBORD. Les êtres aliénées ne savent se révolter que sur ordre du grand spectacle, et l'instrumentalisation de la (...) Lire la suite »
Horizon Colombie (III)
Colombie, le monde paysan résiste à L’État Narco-Capitaliste

Archibald EMOREJ
Le problème du partage des terres et la contre-réforme agraire permanente instituée par l’État colombien sont la source principale de violence en Colombie, et ce depuis l’indépendance. 0,4% des propriétaires possèdent 61,2% des terres rurales selon des chiffres officiels, et ce fossé ne cesse de se creuser. Barrancabermeja, une des villes principales de l’État de Santander dans le région du Medio-Magdalena, concentre tous les problèmes et toutes les horreurs infligés au monde paysan en même temps qu’elle offre un paysage presque complet des acteurs et victimes de la violence en Colombie : Multinationales, paramilitaires, armée nationale, populations paysannes déplacées et guérillas.
Barrancabermeja, État de Santander, Colombie. 2008. La ville de Barrancabermeja. C'est une ville de près 300 000 habitants, tristement célèbre pour ses massacres de la fin des années 90 lors de la prise de la ville par les paramilitaires (900 morts pour les seules années 2000-01). Grand centre de production de pétrole, l'immense raffinerie se voit quelque soit l'endroit où vous vous trouviez dans la ville, avec ces cheminées brulantes qui montent au ciel, répandant dans l'air humide l'odeur caractéristique de la combustion. Ecopetrol, société colombienne qui gère l'or noir du pays est détenue, sans surprise dans ce pays vendu aux puissances étrangères, en majorité par des consortiums étrangers, nord-américains, espagnol et anglais. Aujourd'hui, malgré la loi de démobilisation, les groupes (...) Lire la suite »
Horizons de Colombie (II)
Potosi, Semence de résistance communautaire.

Archibald EMOREJ
Avec les communautés indigènes et les communautés paysannes, des quartiers des villes Colombiennes résistent aussi à la pression de l’État ultra-capitaliste et au dénie de l’histoire ancestrale du Pays. Dans le quartier de Ciudad Bolivar, connu pour ses violences policières, ses disparitions de jeunes et sa problématique de pauvreté, vit et se développe le projet alternatif d’un commerce juste et d’une production d’aliments ancestraux, pour l’indépendance alimentaire, la lutte pour la récupération de la mémoire et le combat contre la fatalité voulue par l’oligarchie.
Là-haut sur la colline de Potosi, au Sud de la capitale, les rues sont de terre et de pierre, les orages semblent gronder à quelques mètres seulement de vos oreilles, et d'un regard on embrasse l'horizon de Ciudad Bolivar, ce quartier fameux, tristesse du Libertador, qui concentrent les problèmes d'un pays submergé par les déplacements forcés, d'un pays meurtri par une oligarchie hautaine et lointaine, d'un pays soumis aux diktats des pensées et des armes paramilitaires. Ici, dans les collines oubliées, 76% des familles vivent sous le seuil de pauvreté. Mais les gens vivent quand même. Les gens de Ciudad Bolivar, ce quartier de un million d'habitants qui n'existait presque pas il y a vingt ans, est un patchwork des souffrances de la Colombie, une évidence de la guerre, la guerre des armes et la (...)Lire la suite »
Horizons de Colombie (I)
Les Enfants travailleurs de Colombie : Enfants et Travailleurs.
Archibald EMOREJ
Le « problème » du travail infantile dans les pays appauvris, les mal nommés pays du tiers-monde ou pays en voie de développement – mais quel développement ?, cessera d’être un problème dès que seront reconnus les droits de ces enfants travailleurs. Dès lors accepter comme réalité sociale, reconnus comme sujets de droit, ces enfants travailleurs pourront bénéficier d’une protection juridique, alterner travail et éducation, participant ainsi à la vie de leur famille, de leur nation et intégrant leur propre développement personnel.
Sur les marchés de Bogotá, couleurs et noirceur. Les marchés de Bogotá sont pleins de couleurs et de formes inconnues aux yeux occidentaux. Ici comme ailleurs les vendeurs rivalisent de truculences et de sourires pour accrocher le chaland, on y travaille en famille, on y travaille dur, on y travaille de l'aube au coucher du soleil. Certains sont directement producteurs des fruits et légumes qu'ils vendent, d'autres moins chanceux sont à la merci des intermédiaires qui mangent tous les bénéfices. Un dictionnaire de saveurs ne suffit pas : sandia, piña, guanabana, carambolo, chontaduro, maura, patacon, yuca, papa, arracacha, mazorca, tomate arbol, et d'autres fantaisies de la nature, de quoi nourrir tout le continent, de quoi exporter et bien vivre du travail de la terre. Cela n'est pourtant pas (...) Lire la suite »


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Renán Vega Cantor



Colombie : crise et contre-offensive impérialiste des États-Unis
Renán Vega Cantor
par Renán Vega Cantor (historien, chercheur et professeur à l'Université Pédagogique Nationale de Bogotá). "Pour contrôler le Venezuela, il est nécessaire d'occuper militairement la Colombie" : Paul Coverdale, Sénateur Républicain des États-Unis, Premier rapporteur du Plan Colombie pour le Sénat des États-Unis, 1998. “Bien que beaucoup de citoyens craignent un autre Viêt-Nam, cela semble nécessaire, parce que le Venezuela a du pétrole. le Venezuela a une aversion contre les États-Unis, ceux-ci doivent intervenir en Colombie pour dominer le Venezuela. Et après, l'Équateur semble aussi vital, et les indiens de là-bas sont dangereux, les États-Unis doivent là aussi intervenir dans ce pays. (...) Si mon pays dispense une guerre civilisatrice dans l'Irak lointain, je suis sûr qu'il peut aussi le faire en (...)Lire la suite »
 

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Hernando CALVO OSPINA